Biographie

Biographie

Traducción

Manuel Francisco Iglesias (nom qu’il transformera en Yglesias pour signer ses tableaux) est né le 5 avril 1901 à Buenos Aires. Son père Francisco Iglesias et sa mère Josefa Tanoira, émigrants espagnols de Galice, s’étaient installés en Argentine à la fin du 19ème siècle.

A 14 ans, il commença à travailler aux côtés de son père, photographe, dans une des galeries d’art, parmi les plus importantes de Buenos Aires, et d’Argentine : la Galerie Witcomb. Au cours des années il en assura la direction jusqu’à sa mort, avec Angel Lires Giraldes son associé et ami de jeunesse rencontré pendant ses études d’art.

Dans les années 1920, il entra à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts ou il exerça ses talents à travers différentes techniques picturales telle que la peinture à l’huile, le dessin, le pastel ou l’aquarelle et il s’affirma alors comme dessinateur et peintre. Parmi les étudiants de l’époque on peut citer Pio Collivadino et Carlos Ripamonte ou encore Rogelio Yrurtia et Fernando Fader.

Il peignait des motifs variés, mais il tirait surtout son inspiration des paysages de son pays qu’il parcourrait avec son carnet d’esquisses, ainsi que des thèmes urbains. Il fut également un portraitiste reconnu.

Pendant plus de 15 ans, il exposa au Salon annuel des Beaux Arts de Buenos Aires ainsi qu’aux salons officiels des villes de Santa Fe, Rosario, La Plata et Mar Del Plata. Il a réalisé 18 expositions individuelles, dont la plupart se sont tenues à la Galerie Witcomb.

Sa longue expérience à la Galerie Witcomb, dès le début du 20ème siècle, lui permit de côtoyer les différents courants des arts plastiques en Argentine. Des peintres comme Benito Quinquela Martin, Lorenzo Gigli, Besares Soaire, Libero Badii, Pastorello, Plancks, Rubio, Rodolfo Castagna, Soldi, Spilimbergo et d’autres y exposaient et comptaient parmi ses amis. Ils l’appelaient d’ailleurs « Manolo » de chez Witcomb.

De façon plus anecdotique et touchant à sa vie quotidienne, nous ajouterons qu’il à épousé Juana Alfonsina Huguet en 1939 et que sa fille Maria Cristina est née en1944.

En 1947 il acquit une grande maison à Adrogué, à 25km au sud de la capitale Buenos Aires, ou il installe un second atelier. Durant plus de vingt ans, il a parcouru les rues de Adrogué pour en peindre les rues, les maisons, la nostalgie. C’est là qu’il mourut le 10 août 1969.
Il préparait alors sa dernière exposition ; elle fut présentée en octobre de cette même année à la Galerie Witcomb.

Nombre de ses tableaux appartiennent à des collections privées ou aux musées suivants :

  • Musée école des Beaux Arts « général Urquiza », Buenos Aires
  • Musée d’Arts Plastiques « Eduardo Sivori », Buenos Aires
  • Musée des Beaux Arts de la Boca « Benito Quinquela Martin », Buenos Aires
  • Musée “Claudio Leon Sempere”, Burzaco (Province de Buenos Aires)
  • Musée d’histoire du Lycée militaire de la Nation, el Palomar (Province de Buenos Aires)
  • Musée des Beaux Arts de Tandil (Province de Buenos Aires)
  • Musée d’Arts de Santa Rosa
  • Musée des Beaux Arts de Salta
  • Musée des Beaux Arts « Emiliano Guinazu », Mendoza
  • Musée des Beaux Arts « Rosa Galisteo de Rodriguez », Santa Fé


Réalisation de portraits pour différentes institutions
:

Corte Suprema de Justicia, Círculo de Aeronáutica, Centro Naval, Caja Nacional de Ahorro Postal, Sociedad Patagonica, Asociación del Futbol Argentino.

 

Galerie WITCOMB

Peu après l’invention de la photographie en France, on comptait à Buenos Aires de nombreux adeptes de cette nouvelle forme de représentation, et immédiatement, des commerces spécialisés ont surgit.
Dès le début, « Witcomb » fut une galerie d’art, la plus importante de la ville, dédiée à la photo et consciente de la valeur historique de son travail (la collection Witcomb, plus de 250000 plaques, fut donnée aux Archives Générales de la Nation en 1961)

A l’instar de nombreux photographes étrangers, en 1861, l’Anglais Alejandro S. Witcomb, se rendit dans la capitale argentine. Il s’associa rapidement avec un professionnel déjà installé et peu après lui racheta sa part du fond de commerce et des archives photographiques initiées en 1868. On retient cette année comme celle de la fondation de la galerie et comme date anniversaire.
L’Atelier Witcomb était installé au 364 de l’aristocrate rue Florida, ou il utilisait tous types de procédés dont certains étaient exclusifs. A travers tout le pays, Alejandro S. Witcomb et ses opérateurs emmagasinèrent des images de différentes activités de la vie professionnelle et paysanne, ainsi que des scènes de genres. Ils réalisèrent les portraits des personnalités les plus importantes de la société argentine et les photos officielles de tous les Présidents jusqu’en 1970.

La photo représenta la seule activité de l’atelier jusqu’en 1896, date à laquelle l’exposition »marines » du peintre uruguayen Manuel Larravide fut organisée avec succès. Cela encouragea Witcomb à poursuivre cette activité, et dès cette période, il exposa des peintres internationaux et les peintres argentins qui donnaient alors son élan à l’art national : De La Carcova, Collivadino, Ripamonte, Fader, Del Campo, Quiroz et bien d’autres encore.

Des galeries européennes envoyaient des œuvres au « Salon Witcomb » comme on l’appelait alors. Son prestige était reconnu, grâce à ses expositions, à ses ventes et à la promotion artistique, dans un milieu ou les expositions d’art étaient rares. On pouvait y acquérir des œuvres de Ribera , Véronèse, Van Dyck ou Murillo. (c’est en 1914 que le Musée national des beaux arts acquiert la «  Nymphe surprise » de Manet)
La régularité de ces activités a amplifié l’offre du marché alors que débutait un nouveau siècle. La « Maison Witcomb » a ouvert le chemin : d’autres salles d’exposition apparurent, permettant aux artistes argentins d’exposer leurs oeuvres et de contribuer au développement de l’art national.

En 1905 Alejandro S.Witcomb meurt et laisse la place à ses héritiers. Les expositions individuelles s’accroissent et favorisent la diffusion d’artistes argentins. En 1939 toujours dans la rue Florida au 760, est inauguré un nouveau local comprenant 4 salles d’exposition. En 1945, l’entreprise prend le nom de « Galeries Witcomb SRL » Manuel F Iglesias et Angel Lires Giraldes qui se sont associés en deviennent les actionnaires en 1952. Ils en assurent la direction et la gestion en 1961 et en deviennent alors les figures les plus importantes.

Les années 60 sont marquées par l’ouverture du marché et donne légitimement une plus grande visibilité à l’art argentin dans le concert international.
En 1968 son centenaire est célébré par diverses cérémonies organisées sous les auspices du Sous Secrétariat d’Etat à la culture, auxquelles adhèrent l’Académie Nationale des Beaux Arts, l’Association des Critiques d’Art et le Prix du Fonds National des Arts et le Secrétariat d’Etat aux communications émet un timbre postal.

La croissance de l’activité des années qui suivirent ne laissait pas présager la fermeture qui eut lieu en 1971. Durant 6 mois, les travaux de la rue Florida pour la transformer en zone piétonnière, les difficultés pour exposer et assurer le maintien de 18 employés et sans doute l’impossibilité de répondre aux changements structurels de la politique et de la société argentine conduirent à la fermeture. Quelque temps après la Galerie Witcomb ouvre un nouveau local plus petit dans la rue Esmeralda où des expositions sont présentées jusqu’a sa fermeture définitive en 1985.

Bibliographie:

Facio Sara : Witcomb, nuestro ayer (Alejandro S. Witcomb, 1835-1905).
Buenos Aires, La Azotea, 1991. 70p. 1l

Fundacion Espigas. Memorias de una Galeria de Arte: Archivo Witcomb, 1896-1971.
Buenos Aires, Fondo Nacional de las Artes, 2000. 270p.il.

 

 

Biografìa

Manuel Francisco Iglesias (mas tarde firmará sus cuadros como Yglesias) nació en Buenos Aires el 5 de abril de 1901. Su padre Francisco Iglesias y su madre Josefa Tanoira eran inmigrantes españoles, de la región de Galicia, llegados a Argentina a fines del siglo XIX.

Tenía 14 años cuando comenzó a trabajar junto a su padre, fotógrafo, en una de las galerias de arte mas importante de Buenos Aires, que es lo mismo que decir de la República: la Galeria Witcomb, de la cual, con el correr de los años llegó a ser socio compartiendo durante muchos años la direccion general hasta el momento de su muerte, con Angel Lires Giraldes, su amigo de la juventud, desde los estudios artisticos.

Alrededor de los años 20 concurrio a la Escuela Nacional de Bellas Artes donde tuvo la oportunidad de desarrollar habilidades con diferentes técnicas como óleo, carbón, pastel y acuarela, mientras se perfilaba como un dibujante y pintor de trazo seguro. Entre los docentes de aquella época estaban Pío Collivadino y Carlos Ripamonte, Rogelio Yrurtia y Fernando Fader.

Su temática es variada pero la mayor parte de su trabajo esta inspirado por los paisajes de nuestro pais que recorrió con su carnet de bosquejos y los motivos ciudadanos. También se destacó como retratista.

Expuso durante mas de 15 años en el Salón Anual de Bellas Artes de Buenos Aires y en los salones oficiales de Santa Fe, Rosario, La Plata y Mar del Plata.

Realizó 18 exposiciones individuales, la mayoria de ellas en la Galeria Witcomb.

Su larga trayectoria en la Galeria Witcomb desde las tempranas décadas del siglo XX, le permitió vivir de cerca el curso de las artes plásticas argentinas. Pintores como Benito Quinquela Martín, Lorenzo Gigli, Besares Soaire, Libero Badíi, Pastorello, Plancks, Rubio, Rodolfo Castagna, Soldi, Spilimbergo y otros, formaron parte del círculo de expositores y amigos. Muchos lo conocian simplemente como “Manolo”…de Witcomb

En lo anecdótico de su vida cotidiana podemos agregar que a fines de 1939 se casó con Juana Alfonsina Huguet. Su hija Maria Cristina nace en 1944.

En 1947 adquiere una casona en Adrogué, en la zona sur del Gran Buenos Aires a unos 25 km de la Capital, donde instala su segundo atelier. Durante mas de dos décadas recorrio las calles de Adrogué y pintó sus árboles, sus casas, su nostalgia. Alli fallece el 10 de agosto de 1969.

Estaba preparando su última exposición, presentada en Witcomb en octubre de ese mismo año.

Numerosos cuadros figuran en colecciones particulares y en los siguientes museos :

  • Escuela Museo de Bellas Artes « Géneral Urquiza », Buenos Aires
  • Museo de Artes Plásticas “Eduardo Sívori”, Buenos Aires
  • Museo de Bellas Artes de la Boca de Artistas Argentinos “Benito Quinquela Martín”, Buenos Aires
  • Museo “Claudio León Sempere”, Burzaco (Provincia de Buenos Aires)
  • Museo Histórico del Colegio Militar de la Nación, El Palomar (Provincia de Buenos Aires)
  • Museo Municipal de Bellas Artes de Tandil (Provincia de Buenos Aires)
  • Museo Provincial de Artes, Santa Rosa (La Pampa)
  • Museo Provincial de Bellas Artes de Salta
  • Museo Provincial de Bellas Artes “Emiliano Guiñazú” (Casa de Fader), Mendoza
  • Museo Provincial de Bellas Artes “Rosa Galisteo de Rodríguez”, Santa Fé


Realizó retratos para diversas instituciones :

Corte Suprema de Justicia, Círculo de Aeronáutica, Centro Naval, Caja Nacional de Ahorro Postal, Sociedad Patagonica, Asociación del Futbol Argentino.


 

Galería WITCOMB

Poco después de la invención de la fotografía en Francia esta nueva forma de representación contaba con numerosos adeptos en Buenos Aires y de inmediato surgieron comercios especializados. En sus orígenes “Witcomb” fue una galería de arte fotográfico, la mas importante de la ciudad, que tuvo conciencia del valor histórico de su trabajo [la Colección Witcomb, mas de 250.000 placas fue donada al Archivo General de la Nación en 1961]

Fotógrafos extranjeros llegaban a la Capital argentina y entre ellos un inglés, Alejandro S. Witcomb en 1878. Rápidamente se asoció con otro profesional ya instalado y poco después compró su parte que incluía su archivo fotográfico iniciado en 1868. Se considera esta fecha como el inicio de las actividades y la fecha de su aniversario. El “Estudio Witcomb” estaba instalado en el 364 de la aristocrática calle Florida. Como establecimiento fotográfico la casa utilizó todo tipo de procedimientos, algunos exclusivos. Tanto Alejandro S. Witcomb como sus operadores registraron imágenes de todo el pais, de las diferentes actividades y oficios, la industria, el campo, escenas costumbristas; aqui se retrataron las personalidades mas importantes de la sociedad argentina y se realizaron las fotos oficiales de todos los Presidentes de la Nación hasta 1970.

La fotografía constituyó la única actividad hasta 1896, año en que se realizó la exposicion de “marinas” del pintor uruguayo Manuel Larravide. El éxito de la muestra llevó a Witcomb a continuar con esa actividad y a partir de entonces se expusieron telas de todos los pintores del mundo y los argentinos que han dado impulso al arte nacional : De la Cárcova, Collivadino, Ripamonte, Fader, Del Campo, Quiroz y muchos mas.

Galerias europeas enviaban obras al ahora denominado “Salón Witcomb”, cuyo prestigio era incuestionable, para su exposición y venta promoviendo las actividades artísticas en un medio donde escaseaban las exposiciones periódicas de arte. Se podian adquirir originales de Ribera, Veronese, Van Dyck o Murillo. [En 1914 el Museo Nacional de Bellas Artes adquiere “La ninfa sorprendida” de Manet].
Una actividad regular amplió la oferta en un mercado favorable al iniciarse el nuevo siglo.
La “Casa Witcomb” abrió el camino: aparecieron otras salas que permitian a los artistas argentinos exponer sus obras contribuyendo al desenvolvimiento del arte nacional.

En 1905 fallece Alenjandro S. Witcomb y la casa es dirigida por los herederos.
Las muestras individuales se incrementan promoviendo asi la difusión de las obras de artistas argentinos. En 1939 se inaugura el nuevo local en el 760 de la misma calle Florida, con 4 salas de exposición. En 1945 la firma se denomina “Galerias Witcomb S.R.L.”.Manuel F. Iglesias y Angel Lires Giraldes poseen acciones siendo incorporados como socios en 1952. Responsables de la dirección y administración a partir de 1961, se convierten en las figuras mas importantes a partir de entonces.

Los años ’60 marcan una apertura del mercado con una visión mas amplia del lugar que le correspondía al arte argentino en el nuevo concierto internacional.

En 1968 una serie de homenajes celebran su centenario auspiciados por la Subsecrataría de Cultura de la Nación: la emisión de un sello postal por parte de la Secretaría de Comunicaciones, las adhesiones de la Academia Nacional de Bellas Artes, de la Asociación de Criticos de Arte y el Trofeo del Fondo Nacional de las Artes.

La actividad creciente en los años subsiguientes no dejaba entrever el próximo cierre de sus salas en 1971 . Seis meses sin poder exhibir debido a las reformas en la calle Florida destinada a convertirla en peatonal, la dificultad de sostener una estructura que incluía 18 empleados, fueron algunos de los elementos que decretaron su cierre y tal vez la imposibilidad de responder a cambios estructurales en la política y en la sociedad argentina. Tiempo después la Galería Witcomb abre un nuevo local mucho mas pequeño en la calle Esmeralda donde se realizan exposiciones hasta su cierre definitivo en 1985.

 

Bibliografia :

Facio, Sara : Witcomb, nuestro ayer (Alejandro S. Witcomb, 1835-1905). Buenos Aires, La Azotea, 1991. 70 p. il.

Fundación Espigas. Memorias de una Galería de Arte : Archivo Witcomb, 1896-1971. Buenos Aires, Fondo Nacional de las Artes, 2000. 270 p., il.